A MA GRAND-MERE
(écrit le 03 mars 2007)
Il me semble incertain, dans mes loins souvenirs,
Le parfum de Grand-mère, senteur de brillantine,
Mais ma joie de gamin me fait encore sourire.
Elle se prénommait Claire. Elle était si câline.
Je n'oublierais jamais sa poitrine abondante,
Quand elle me tenait là, au plus près de son coeur,
Comme je me blottissais, sa bouche souriante,
Me faisait ça et là, des baisers cajoleurs.
Et même si l'image s'efface au fil des ans,
Même si la senteur est de moins en moins vive,
Je garde l'avantage d'un amour des plus grands.
Quand mon coeur nonchaloir vient sur les douces rives
De son fleuve d'amour que je cache au dedans,
J'y puise au réservoir, mes sources affectives.