BLOG-TROTTOIR

POURQUOI EN FAIRE TOUT UN FROMAGE !!!

Nous étions en 1984, j'étais cuisinier sur la côte près de Hyères, à la Capte exactement ! C'était la pleine saison, le boulot était pénible avec cette chaleur, mais le plus navrant , c'est que je ne voyais presque plus ma nouvelle compagne, alors la saison terminée je décidais d'arrêter la cuisine et de me consacrer à la vente de légumes puisque j'avais un débouché à l'export, en Italie j'avais prévu avec des amis Italiens , d'échanger des camions d'oranges Sicilienne avec nos salades Provençales qui coûtaient une fortune de l'autre côté des Alpes, alors qu'ici l'Orange du Sud d'Italie était trés recherchée. J'avais aussi décider de m'installer comme agriculteur producteur de légumes, je voulais absolument le statut de paysan, d'abord pour payer moins d'impôts, ensuite pour une meilleure étiquette, en cultivant quelques petites parcelles de laitues , je me voyais fort de faire croire à la vente de ma seule production, enfin quand les renseignements furent acquis, il fallait revoir toutes mes prévisions, pour etre installé comme producteur fruit légumes, c'était pas aussi simpe que cela. D'abord il fallait un minimum d'un hectare en grande culture, ou des milliers de m² de serre. D'une façon ou d'une autre cela coûtait fort cher. Un ami bien gentil me raconta que pour avoir le statut d'agriculteur, le plus simple était d'avoir quelques chèvres, puis m'installer comme éleveur personn ne viendrait voir ce que j'y faisait chez moi, avec cette étiquette je pouvais très bien avoir des parcelles de salades en plus de mes chèvres et  vendre comme bon me semble, en effet je me suis renseigner c'était vrai. Mai il y avait tout de même des règles à respecter.

Je suis donc  parti en quète d'un  petit troupeau, pour satisfaire  ma demi SMI (Surface Minimum d'Installation) vingt bêtes me suffirait  pour l' administration. En huit jours j'ai contruit derrière la maison une petite chèvrerie toute mignone,  en bois avec de jolies petites fenêtres, j'avais commencé le Lundi matin et au Dimanche soir elle était terminée, les arbres qui servaient d'ossature furent coupés dans la colline , la maison était au départ de cette colline les chênes étaient jeunes et beaux, la chévrerie magnifique.

J'habitais cette année là dans le Var, à la Roquebrussanne quartier  la foux, un endroit merveilleux,que je ne regrette en rien car c'était un très beau  passage durand ma longue vie.

Finalement dans la revue spécialisée "La chèvre" je trouvais à Minerve dans l'Hérault, un élevage disposé à me céder 24 chèvres, je m'en souviens encore il y avait Puce, Chocolat, Dolca, Fighetta, Juliette, Minerve, Athéna, Sarah, Rébécca , Vomba, Troispis, Georgette, Miky, Léa, Mia et quelques autres dont je ne me souviens plus le nom ,mais j'ai toujours leurs images en tête. Arrivé à Minerve, encore une magnifique région dans l'arrière pays Bitterois, je fit la connaissance de l'éleveur, un gentil Hollandais et sa compagne tout ausi gentille une belle et douce Suissesse, ils étaient ici en location, le propriétaire avait mis en vente cette ferme mais ils ne pouvaient pas se permettre de l'acheter, ils avaient deux cents chèvres toutes très belles, nous en avons choisi au hasard 24, nous avons beaucoup discuté, ensuite ils nous ont invité à manger , le repas fut bon mais l'ambiance catactrophique, déjà qu'il y avait chez eux, un étrange personnage, il avait un regard persan, tout  le physique d'un Indoux , de plus il était un vrai fakir,  même appelait " l'homme le plus fort du monde ", aucun clou, ni planche clouté ne l'impréssionnait, ma compagne ne voulait pas resté un instantde plus à ses côtés. Son regard était impréssionant, il dégageait  de ce personnage hors du commun,une ambiance glaciale,ses yeux étaient clairs, mais je vous défie de me dire s'ils étaient verts, bleus ou bien gris clairs, il était grand  fort au cheveux longs et noirs, d'une bonne trentaine d'années.Il était acompagné d'une jeune fille qui n'avait sûrement pas encore seize ans, quibnze tout au plus.Sans doute pour service rendu ses amis gitans lui en avaient fait don, ainsi que de son jeune frère, ce  jeune garçon, ce gamin, devenu  ce serviteur peu serviable mais bon à tout faire. De ces trois visages, jamais un sourire ne s'en échappé ils semblaient tous attendre là figés, à vous observez, irréels, sans aucune lueur dans le regard. J'ai su plus tard que ces agriculteurs les avaient invité mais qu'ils n'arrivaient  plus à s'en séparer. Ma compagne avait une peur bleue, elle était très inquiète et pas du tout rassurée au milieu de ces lugubres personnages surtout qu'aucun ne la quittait  des yeux.

Le repas du midi fut heureusement pour nous, le plus court possible, sur la table il y courraient , disont sautaient des puces par dizaine, j'étais impréssionné mais pas plus que cela, nous étions même cordialement invité à dormir, sur ces mots j'avais bien vu ma femme sursauter, sûrement des frissons ont dû lui parcourir tout le corps,elle me regardait les yeux grands ouverts écarquillés, elle était pendu à ma décision, je vis en elle un  soulagement lorsque j'ai prétexté que nous avions déjà réservé une chambre en ville, ouf moi aussi j'étais enfin soulagé de prendre la route de Minerve. Nous devions revenir demain matin popur charger les bêtes et prendre la route du retour. Arrivé en ville nous étions début Novembre, il n'avions eu aucune difficulté pour trouver une petite chambre d'hotel, après un bon diner nous étions dans notre finalement tranquille  et serein dans cette confortable chambre.

Après un minimum de toilette j'étais vite au lit,fatigué par cette longue et pénible journée, après un moment à chercher ma place dans ce nouveau lit, des démangeaisons apparurent, impossible à m'endormir, j'allumais donc  la lumière, sur tout mon corps il y avait un nombe incalculable de puceset de piqures de puces. J'avais des boutons partout, surtout sur le ventre et à la taille. Aussitôt je rempli la baignoire et je passais là une bonne partie de la nuit occupé à noyer ces satanées puces et aussi à solager la brûlures de ces atroces piqures. Il était  incompréhensible que les puces étaient venus uniquement sur moi , pourquoi ne dévorer que moi alors que ma compagne était fort appétissante, en tout cas bien plus que moi. Cette nuit est resté gravé dans ma émoire, que d'y penser les démangeaisons me reviennent aussitôt, ce fut un véritable calvaire. Je pris mon petit déjeuner au plus vite que j'ai pu, ensuite direction la droguerie , il était bien huit heures les magasins étaient déà ouverts, je voulais m'acheter  une bombe insecticide, ce n'était pas très sain certe, mais c'était ce que je voyais de plus radical  et de plus rapide.  Aussitôt  ma bombe sous le bras , je suis parti dans la colline, là une fois à l'abri des regards, je me suis mis complètement nu et je me suis aspergé de bombe, combien bénéfique, mes vêtements aussi puis mis un à un dans un sac plastique, je m'habillais en vitesse des pieds à la tête de vêtements propres et sains.

   XXNous avons chargé dans notre fourgon FIAT les vingt quatre chèvres et vite chez nous, partir eétait notre objectif, partir au plus vite, juste avant d'arriver chez nous, je pris la précaution d'acheter encore des bombes insecticides, sait on jamais !!! A la descente du fourgon chaque bête eu droit à sa douche d'insecticide avant de rejoindre la chévrerie, croyez moi plus jamais je n'ai vu une puce sur une chèvre, plus jamais je vous l'assure. Notre vie de fauxchevrier allait commencer !!XX



26/12/2006
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